La banquise craque !
Pourquoi le service public "à la française" dérive-t-il presque automatiquement vers l'inefficience, les sureffectifs, les surcoûts et, trop souvent, la grève à répétition ? La comparaison des secteurs public et privé montre qu'il n'existe pas de règles de gestion dans les organisations publiques, seulement des procédures. Elle révèle, d'autre part, un étonnant paradoxe : dans les organismes publics, le pouvoir hiérarchique apparent est, en réalité, inversé. Celui qui est payé pour obéir commande tandis que celui qui paie obéit.
Comment s'étonner, alors, du fiasco d'un État qui n'équilibre plus jamais ses comptes, dont la dette absorbe l'essentiel des capacités financières de l'économie nationale et pèse sur les générations suivantes ? Heureusement, peu à peu des signes tangibles d'évolution apparaissent. L'histoire devrait finir bien. Vive le service public ?