Le « management constructiviste par projet », dont on
constate aujourd'hui l'émergence, vient compléter les
approches traditionnelles d'un « management par objectifs »
et devrait permettre de résoudre le paradoxe entre
finalités et moyens, que deux principales civilisations de
notre monde ont posé depuis déjà quelques millénaires
:
- il n'y a pas de bon vent pour celui qui ne sait où est le
port
- le chemin importe plus que le but.
Alors peut-être, trouverons-nous de meilleurs ajustements
entre les multiples enjeux individuels et collectifs qui
continuent à diviser notre société.
En effet, chaque individu tout à la fois aspirant et obligé
à une vie collective, tantôt coopère, tantôt entre en
conflit avec les autres hommes.
Dans toute entreprise il existe donc deux courants
managériaux qui s'opposent. L'un décline le projet
collectif qui unit, jusqu'à la multiplicité
organisationnelle qui divise et l'autre, à partir des
multiples projets individuels des acteurs, s'efforce de
construire l'unité entrepreneuriale.
Cette opposition, entre l'unité et le multiple, entre le
collectif et l'individuel, entre la coopération et le
conflit, est le problème éternel de notre civilisation et
de nos sociétés humaines.
Dans cette dialectique managériale de gestion de
l'individuel et du collectif, les membres de l'équipe
Térence on clairement choisi de privilégier, l'homme en
tant que « ressource-sujet » et non en tant que «
ressource-objet ».
Or, nous voyons aujourd'hui s'opérer autour de nous une
révolution de société dont les tendances lourdes sont les
diminutions accélérées des emplois manufacturiers, avec
pour principale conséquence la marginalisation de plus en
plus de personnes.
Paradoxalement, ce défi offre peut-être la chance de
pouvoir restituer la gestion des hommes dans des
perspectives plus humanistes, bases de notre civilisation
mais que les problèmes d'emplois de cette dernière décennie
ont fortement estompées.
En effet, nous avons à notre portée de nouvelles démarches
de pensées et d'action, pour mieux comprendre et construire
autrement le monde dans lequel nous vivons.
L'utilisation des démarches constructivistes doit nous
permettre de mieux gérer la cohabitation des projets
individuels et des projets collectifs en apprenant à
hiérarchiser fin et moyens.
Car le « constructivisme », dont on voit maintenant se
multiplier les applications concrètes, est une véritable
école de la tolérance puisqu'il implique que personne ne
détient seul une vérité universelle mais la cherche avec
d'autres, tout en construisant cependant sa propre
vérité.
Il est aussi une condition de la démocratie puisque le
projet de société, le pacte social, ne sont pas un modèle
préétabli, pur et dur, mais une construction
collective.
Quand il y a une volonté on crée le chemin.
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Encyclopédie des ressources humaines - Tome 4 : projets individuels et collectifs
Construction et régulation
Le « management constructiviste par projet », dont on constate aujourd'hui l'émergence, vient compléter les approches traditionnelles d'un « management par objectifs » et devrait permettre de résoudre le paradoxe entre finalités et moyens, que deux principales civilisations de notre monde ont posé depuis déjà quelques millénaires : - il n'y a pas de bon vent pour celui qui ne sait où est le port - le chemin importe... Voir plus
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Titre | Encyclopédie des ressources humaines - Tome 4 : projets individuels et collectifs |
Sous-titre | Construction et régulation |
Auteur(s) | Terence, Qualité Construction |
Collection(s) | Ed organisation, Personnel - ANDCP |
Editeur | Editions d'Organisation |
Parution | 27 octobre 1994 |
Nb de pages | 392 pages |
Format | 247 x 162 mm |
Poids | 808 g |
EAN13 | 9782708117501 |