Interview : Marilyse Trécourt, l’autrice qui illumine nos vies !
À travers ses ouvrages, ses coachings et ses conférences, Marilyse Trécourt aime partager son expérience, son énergie et ses conseils avec celles et ceux qui souhaitent révéler leur potentiel et se créer une vie plus épanouissante. Elle est notamment l’autrice de treize romans dont Vise la lune et au-delà, Ferme les yeux et tu verras et Le drôle de Noël qui a changé ma vie publiés aux éditions Eyrolles. Découvrez-en plus au sujet de Marilyse Trécourt dans cette interview !
Quel est votre parcours, et comment êtes-vous arrivée à l’écriture ? Mon parcours professionnel a été assez linéaire : école de communication suivie d’un métier de responsable de communication exercé pendant vingt ans. Un travail que j’aimais, mais dont j’ai fi ni par faire le tour et qui manquait de ce qui m’animait sans que je sache le nommer précisément : la créativité, l’imagination, la joie, le sens. L’écriture, que je pratiquais régulièrement jusqu’à mon entrée en faculté, est revenue me titiller, au hasard d’un concours de nouvelles. Ce concours et les suivants m’ont laissé croire que j’avais quelques aptitudes à écrire et le 12 janvier 2014, je me suis lancé un défi : écrire mon premier roman. C’est ce jour-là que mon aventure – et ma nouvelle vie – a commencé.
Votre nouveau roman L’envol des lucioles paraîtra au mois de mai 2024. Pouvez-vous nous le présenter en quelques mots ? La malédiction de Léa présuppose la fin de sa vie. Pourtant, confrontée à cette peur viscérale, Léa devra choisir entre l’acceptation d’un destin tragique ou le combat pour sa survie et la création d’une existence épanouissante mais hypothétique. C’est un roman inspirant, dans lequel j’ai souhaité faire passer des messages à travers l’humour, mais aussi un positionnement résolument décomplexant : chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il est.
À travers le personnage de Léa, mais aussi de sa grand-mère Gina, L’envol des lucioles nous invite à nous surpasser et à prendre notre vie en main. Est-ce le message du roman ? À travers la malédiction qui frappe Léa, je questionne le sujet du destin, de la vie que l’on s’imagine devoir mener parce que la société, nos parents, nos proches, nos habitudes, et nos propres croyances nous font croire que nous n’avons pas d’alternatives. Je crois au contraire que le destin est ce que nous en faisons. Mon souhait est d’insuffler le désir de l’écrire à l’encre de nos passions et de nos envies, plutôt qu’avec celle de nos peurs et de nos blessures.
Vos romans mettent souvent à l’honneur des personnages féminins forts, indépendants, en quête de sens. Dans L’envol des lucioles, c’est de toute une lignée de femmes dont il s’agit, et des liens qui les unissent au cours des générations. Aviez-vous à cœur de parler des femmes et de leurs parcours de vie ? Les liens entre les générations et le bagage dont chacun hérite sans le vouloir à sa naissance m’inspirent. Que devons-nous faire de ce bagage ? Le subir, le nier ou le transcender ? Cette question est valable que l’on soit un homme ou une femme. Mais je constate lors de mes coachings que davantage de femmes souffrent non seulement de cet héritage inconscient, mais aussi de conditionnements qui limitent la perception qu’elles ont d’elles-mêmes et de leur capacité à se construire une vie qui leur corresponde.
Léa, l’héroïne du roman, fait preuve de beaucoup d’humour et d’autodérision. Avez-vous mis un peu de vous-même dans ce personnage ? L’autodérision et l’humour sont des alliés précieux pour prendre la vie avec plus de légèreté et de détachement. Mais je crains que mon humour ne se retrouve également dans le personnage de Gina. Il m’arrive, à moi aussi, de sortir des plaisanteries « pas piquées des hannetons » !