Visuel de Le jour où je me suis pris pour Stendhal
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"Vivre comme un héros de roman, il n'y a sans doute pas d'expérience plus intéressante pour un professeur de français. Jusqu'à mon arrivée à l'hôpital, je ne me serai jamais tant amusé. Le fil de cette histoire est assez simple. Une fois l'irrémédiable commis, j'étais dans l'impossibilité de voir en face une vérité trop cruelle pour moi. Aussi quand un fait venait me contredire, j'inventais autre chose qui l'intégrait à un scénario déjà délirant. Jamais à bout de ressources, j'étais dans la situation désespérée d'un emprunteur contraint d'emprunter à chaque fois davantage pour rembourser ses dettes."

Philippe Cado est professeur en lettres dans un lycée de province lorsque s'insinue en lui une idée folle : révolutionner l'Éducation Nationale en prenant modèle sur Stendhal. Peu à peu, échappant à son propre contrôle et à celui de l'administration, Philippe Cado emmène ses élèves dans son délire... Il fait ici le récit haletant de cette bouffée délirante qui le conduira jusqu'à l'hôpital psychiatrique. Quand il ne se prend pas pour Stendhal, Philippe Cado lutte au quotidien contre la schizophrénie. Solitude sociale, sentiment de vide, incapacité à choisir et à penser par soi-même, difficultés à trouver une médication adaptée, il évoque les symptômes et les contraintes de cette maladie mentale avec laquelle il a appris à vivre.

Préface d'Amina Ayouch Boda, psychologue

Titre Le jour où je me suis pris pour Stendhal
Sous-titre La schizophrénie.
Auteur(s) Philippe Cado
Collection(s) Histoires de vie
Editeur Eyrolles
Parution 28 juin 2012
Edition 1ère édition
Nb de pages 176 pages
Format 216 x 147 mm
Poids 288 g
EAN13 9782212553840
ISBN13 978-2-212-55384-0
ISBN10 2-212-55384-6
  • Préface d'Amina Ayouch Boda
  • "Le jour où je me suis pris pour Stendhal"
    • Quel beau scandale !
    • Mercredi 13 mai 1992
    • Lundi 11 mai 1992
    • Jeudi 14 mai 1992 (dans la soirée)
    • Vendredi 15 mai 1992
    • Samedi 16 mai 1992
    • Week-end du 16 et 17 mai 1992
    • Lundi 18 mai 1992 (de dix heures à quinze heures)
    • Lundi 18 mai 1992 (de quinze heures à minuit)
    • Mardi 19 mai 1992
    • Nuit du mardi 19 au mercredi 20 mai 1992
    • Mercredi 20 mai 1992
  • Lorsque je ne me prends pas pour Stendhal
    • Le sentiment d'un vide intérieur
    • Bouffées délirantes et hospitalisations
    • Une autonomie partielle
    • Un traitement adapté
    • Vers une résilience ?

Philippe Cado

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