Déjà très apprécié pour les maisons individuelles, le bois devient de plus en plus présent dans l'habitat collectif, les bâtiments industriels et le génie civil, bien que le béton et les structures métalliques y demeurent majoritaires. En construction bois, on verra ici comment - à l'échelon d'un pied de poteau - la liaison bois-métal-béton réunit ces trois matériaux emblématiques.
La validation d'un projet de batiment soumis à des actions repose sur deux critères : la vérification de la résistànce et la vérification de la déformation. L'objectif étant d'assurer la sécurité et le confort des usagers et de limiter les déformations du bâtiment, on sait que ce sont les états limites ultimes (ELU) associés aux différentes formes de défaillance structurale qui visent à assurer la sûreté des personnes et des biens tandis que les états limites de service (ELS) correspondent à des conditions de fonctionnement des ouvrages et de confort des usagers.
Solidement établies dans ce manuel professionnel de formation initiale et continue, ces connaissances y sont également illustrées par de nombreuses applications résolues.
Pour sa quatrième édition, ce livre de référence a été complété par l'exposé de la liaison des ouvrages en pied de poteau.
La liaison bois-métal comporte une platine d'extrémité soudée sur la face supérieure d'un profilé métallique ; des plaques métalliques complètent la liaison en permettant la reprise des actions de cisaillement et de soulèvement grâce aux boulons ou broches.
La liaison métal-béton est assurée par une platine d'extrémité soudée sur la face inférieure du profilé métallique. Cette plaque transmet au béton les efforts de compression : elle est percée pour être fixée avec des tiges d'ancrage. Si l'on veut transmettre des actions de cisaillement importantes, on peut souder sous la platine un profilé supplémentaire, la bêche.